l’art de l’élevage en fût de chêne pour vins
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L’art de l’élevage en fût de chêne pour vins

Dans l’univers fascinant du vin, l’élevage en fût de chêne se révèle être une étape cruciale qui influence le caractère et la complexité des grands crus. Découvrez comment cette pratique traditionnelle, alliant savoir-faire artisanal et science, sublime les arômes et textures de vos vins préférés. Dans cet article, nous explorerons les différentes techniques d’élevage en fût, leurs impacts sur le goût et la qualité des vins, ainsi que des conseils pratiques pour mieux apprécier cette méthode ancestrale.

La définition de l’élevage en fût de chêne pour vins

Comprendre l’élevage en fût de chêne pour les vins

L’élevage en fût de chêne est une technique fondamentale dans la vinification qui influence profondément le caractère et la complexité des vins. Cette méthode consiste à faire vieillir le vin dans des fûts fabriqués à partir de chêne, un matériau qui apporte une palette de saveurs et d’arômes uniques. Le choix du chêne, sa provenance, ainsi que le niveau de grillage des fûts jouent un rôle essentiel dans le profil aromatique du vin final.

Le chêne utilisé pour ces fûts provient généralement de différentes régions, comme la France, les États-Unis ou encore la Hongrie. Chaque type de chêne offre des caractéristiques distinctes. Par exemple, le chêne français est souvent apprécié pour sa finesse et ses arômes de vanille, tandis que le chêne américain a tendance à apporter des notes plus intenses de noix de coco et de caramel. Ces différences peuvent transformer un vin ordinaire en une expérience sensorielle exceptionnelle, rendant chaque bouteille unique.

Lors de l’élevage, le vin interagit avec le chêne, ce qui permet une micro-oxygénation. Ce processus délicat aide à adoucir les tanins du vin et à développer des arômes plus complexes. Les fûts de chêne permettent également une évaporation lente, ce qui concentre les saveurs et intensifie l’expression du terroir. Ainsi, un vin élevé en fût de chêne peut gagner en profondeur, en richesse et en équilibre.

Une autre dimension importante de l’élevage en fût de chêne est le choix entre les fûts neufs et les fûts usagés. Les fûts neufs apportent des arômes puissants et une influence marquée sur le vin, tandis que les fûts usagés, ayant déjà servi à élever d’autres vins, offrent une touche plus subtile. Les vignerons choisissent souvent un mélange de ces deux types de fûts pour obtenir un équilibre parfait entre l’influence du chêne et l’expression du fruit.

Les durées d’élevage varient également considérablement. Certains vins rouges, comme les grands Bordeaux, peuvent être élevés en fût de chêne pendant plusieurs mois, voire des années, afin de développer une complexité exceptionnelle. D’autres, en revanche, peuvent nécessiter un élevage plus court pour préserver leur fraîcheur et leur fruité. Les choix d’élevage dépendent donc du style de vin recherché et des caractéristiques du cépage.

Il est essentiel de noter que l’élevage en fût de chêne ne se limite pas aux seuls vins rouges. De nombreux vins blancs, notamment des Chardonnay, bénéficient également de cette technique. L’élevage en fût permet d’apporter une texture crémeuse et des arômes de fruits mûrs, tout en ajoutant des nuances boisées qui enrichissent l’expérience de dégustation.

L’élevage en fût de chêne est un art subtil qui nécessite une compréhension approfondie des interactions entre le vin et le bois.

Les différents types de fûts de chêne utilisés pour l’élevage des vins

Les fûts de chêne : un monde de diversité

L’élevage des vins en fût de chêne est une pratique millénaire qui joue un rôle fondamental dans l’élaboration de vins de caractère. Cette technique n’est pas seulement une question de goût, mais aussi de choix de matériaux. Les fûts de chêne se déclinent en plusieurs types, chacun apportant des nuances spécifiques au vin. Voici un aperçu des différents types de fûts qui enrichissent l’univers viticole.

Tout d’abord, les fûts de chêne peuvent être classés selon leur origine. Les chênes les plus couramment utilisés proviennent de deux régions : le chêne français et le chêne américain. Le chêne français, souvent considéré comme le meilleur, est prisé pour sa capacité à apporter des arômes subtils de vanille, d?épices et de fruits. Il est généralement plus serré, ce qui permet une extraction lente des tannins et des arômes. D’un autre côté, le chêne américain, plus large de grain, tend à offrir des saveurs plus puissantes et des notes de caramel et de noix de coco, ce qui le rend populaire pour des styles de vins plus riches.

Ensuite, les fûts de chêne varient également en termes de taille. Les fûts standards de 225 litres sont très répandus, notamment en Bordeaux. Cependant, des fûts plus grands, comme les 500 litres (appelés « demi-muids ») ou même les 1000 litres, sont utilisés pour des productions spécifiques. L’avantage des grands fûts réside dans le fait qu’ils apportent moins d’oxygène au vin, ce qui permet une maturation plus lente, préservant ainsi la fraîcheur et la fruité du vin.

Un autre aspect important à considérer est le traitement du bois. Les fûts peuvent être neufs ou d’occasion. Les fûts neufs, ayant été récemment toastés, apportent des arômes intenses et une structure tannique plus marquée au vin. En revanche, les fûts d’occasion ont déjà été utilisés pour vieillir d’autres vins, ce qui leur confère une influence plus douce et subtile sur le vin qui y est élevé. Cela permet également de mieux apprécier les caractéristiques intrinsèques du cépage.

Le processus de toastage du bois est également essentiel. Il consiste à chauffer l?intérieur du fût pour caraméliser les sucres naturels du bois. Cela peut varier de léger à intense, influençant ainsi le profil aromatique du vin. Un toast léger peut apporter des notes délicates, tandis qu’un toast intense peut ajouter des saveurs plus robustes et grillées.

Enfin, la durée de l’élevage en fût est une autre variable déterminante. Certains vins sont élevés pendant quelques mois seulement, tandis que d’autres peuvent passer plusieurs années en fût.

Les effets de l’élevage en fût de chêne sur le goût et l’arôme des vins

Influence du Fût de Chêne sur le Profil Aromatique des Vins

L’élevage en fût de chêne est une étape fondamentale dans la vinification qui peut transformer radicalement le goût et l’arôme des vins. Cette méthode ancestrale permet d’incorporer des caractéristiques uniques aux vins, offrant ainsi une palette de saveurs et d’arômes bien plus complexe.

Le fût de chêne, par sa nature même, agit comme un intermédiaire entre le vin et l’air. Ce contact limité avec l’oxygène favorise l’évolution du vin, adoucissant les tanins et apportant une rondeur appréciée. Les fûts permettent également une micro-oxygénation, un processus qui aide à stabiliser les arômes tout en développant des notes plus profondes et plus nuancées.

La provenance du chêne utilisé pour la fabrication des fûts joue également un rôle déterminant. Le chêne français, par exemple, est souvent reconnu pour ses arômes subtils de vanille, d’épices et de fruits secs, tandis que le chêne américain peut offrir des notes plus puissantes de noix de coco et de caramel. Les vignerons choisissent donc soigneusement le type de chêne, mais aussi le niveau de toastage, c’est-à-dire la chaleur appliquée lors de la fabrication du fût. Un toastage léger donnera des arômes délicats, tandis qu’un toastage intense apportera des saveurs plus robustes et grillées.

Les vins blancs, tels que les Chardonnay, bénéficient particulièrement de l’élevage en fût de chêne. Ce traitement leur confère une texture crémeuse et des arômes de fruits à chair blanche, de beurre et de brioche. Les vins rouges, comme les Cabernet Sauvignon ou les Pinot Noir, tirent parti de cette méthode pour développer des notes de fruits noirs, de chocolat et d’épices.

L’impact du fût de chêne ne se limite pas seulement aux arômes et aux saveurs. Il influence également la structure du vin, notamment sa longueur en bouche et sa capacité de vieillissement. Un vin élevé en fût de chêne peut vieillir avec grâce, développant des arômes tertiaires complexes tels que les champignons, le cuir ou le tabac au fil des années.

Il est essentiel de noter que l’élevage en fût de chêne n’est pas une fin en soi. Les vignerons doivent équilibrer cette technique avec d’autres pratiques de vinification pour éviter de masquer la personnalité du terroir et du cépage. Trop de chêne peut en effet dominer le vin, annihilant les saveurs intrinsèques du raisin.

Ce processus artisanal exige une attention particulière et une connaissance approfondie de l’interaction entre le vin et le chêne. Les vignerons expérimentés savent tirer parti de ces éléments pour créer des vins qui expriment à la fois leur origine et leur caractère unique.

L’élevage en fût de chêne est un art qui, lorsqu’il est maîtrisé, donne naissance à des vins d’une grande richesse et d’une profonde complexité.

Le processus d’élevage en fût de chêne : étapes et techniques

Les étapes clés de l’élevage en fût de chêne

Élever un vin en fût de chêne est un véritable art qui demande savoir-faire, patience et passion. Ce processus se déroule en plusieurs étapes distinctes, chacune jouant un rôle essentiel dans le développement des arômes et de la structure du vin.

La première étape est la sélection du fût. Le choix du type de chêne, qu’il soit français, américain ou autre, influence significativement le goût final. Le chêne français, par exemple, est réputé pour ses tannins fins et ses arômes de vanille et d’épices, tandis que le chêne américain apporte des notes plus prononcées de noix de coco et de caramel.

Une fois le fût sélectionné, il est important de préparer le fût. Cela peut inclure le nettoyage soigneux et l’éventuelle chauffe du fût pour libérer les composés aromatiques du bois. La chauffe, qui peut être légère ou intense selon le style de vin recherché, favorise le développement de saveurs complexes.

Le remplissage du fût est l’étape suivante. Après la fermentation initiale, le vin est transféré dans les fûts, où il commencera son élevage. La durée de cet élevage peut varier, allant de quelques mois à plusieurs années, selon le style de vin et les caractéristiques souhaitées. Pendant cette période, le vin continue à évoluer, s’enrichissant des arômes du bois et des interactions avec l’air qui pénètre lentement à travers les pores du fût.

Au cours de l’élevage, il est essentiel de surveiller le vin. Les vignerons effectuent régulièrement des dégustations pour évaluer l’évolution du vin et déterminer le moment optimal pour le soutirage. Cette opération consiste à transférer le vin d’un fût à un autre, permettant ainsi d?éliminer les dépôts et d?aérer le vin. Le soutirage peut être effectué plusieurs fois en fonction des besoins du vin.

Une autre technique importante est l’assemblage. Pour certains vins, plusieurs fûts peuvent contenir des lots de vin différents. L’assemblage permet de créer une cuvée harmonieuse, en combinant les meilleures caractéristiques de chaque fût. Cette étape nécessite une grande expertise et une connaissance approfondie des différents arômes et textures.

Enfin, une fois l’élevage terminé, le vin est mis en bouteille. Avant cela, il peut passer par une filtration ou une clarification pour obtenir une limpidité parfaite. Le choix de la mise en bouteille, avec ou sans ajout de soufre, peut également influencer le potentiel de garde du vin.

Chaque étape du processus d’élevage en fût de chêne est cruciale pour façonner le caractère d’un vin. De la sélection du fût à la mise en bouteille, chaque décision prise par le vigneron contribue à la création d’un produit final qui saura ravir les papilles des amateurs de vin.

Les cépages particulièrement adaptés à l’élevage en fût de chêne

Cépages et élevage en fût de chêne : une harmonie parfaite

Lorsqu’il s’agit de vinification, le choix du cépage constitue une étape essentielle, particulièrement en ce qui concerne l’élevage en fût de chêne. Certains cépages tirent un avantage considérable de cette méthode, développant des arômes et des saveurs uniques qui enrichissent leur profil.

Parmi ces cépages, le Chardonnay se démarque largement. Originaire de la région de Bourgogne, ce cépage blanc est reconnu pour sa capacité à s’adapter à différents terroirs. Lorsqu’il est élevé en fût de chêne, le Chardonnay acquiert des notes de beurre, de noix et de vanille, tout en conservant une belle acidité. Les fûts de chêne français, avec leur grain fin, apportent une complexité aromatique qui sublime ce cépage.

Le Cabernet Sauvignon, quant à lui, est un cépage rouge emblématique, surtout dans les régions bordelaises. Grâce à son tannin puissant et sa structure robuste, il bénéficie grandement d’un élevage en fût de chêne. Ce processus permet non seulement de adoucir les tannins, mais aussi d’ajouter des arômes de cèdre, de tabac et de fruits noirs. Les fûts de chêne, qu’ils soient neufs ou utilisés, jouent un rôle clé dans le développement de sa personnalité.

Le Merlot, souvent associé au Cabernet Sauvignon dans les assemblages bordelais, est un autre cépage qui tire profit de l’élevage en fût. Sa texture veloutée et ses arômes de fruits rouges et de chocolat s’intensifient avec le temps passé en fût. Les fûts apportent une rondeur supplémentaire, rendant le vin plus accessible et agréable à déguster dès sa jeunesse.

Le Sauvignon Blanc, bien que principalement vinifié en cuve, peut également bénéficier d’un élevage en fût. Ce cépage, notamment cultivé à Bordeaux et en Nouvelle-Zélande, développe des arômes de pamplemousse, de herbe fraîche et de minéralité qui se marient harmonieusement avec les notes boisées du chêne. Un élevage partiel en fût peut apporter une dimension supplémentaire sans masquer la fraîcheur caractéristique de ce cépage.

Enfin, le Pinot Noir est un cépage délicat qui s’épanouit particulièrement bien en fût de chêne.

Les régions viticoles célèbres pour leur élevage en fût de chêne

Les terroirs emblématiques de l’élevage en fût de chêne

Au coeur du monde viticole, certaines régions se distinguent par leur savoir-faire unique en matière d’élevage en fût de chêne. Ce processus, qui joue un rôle déterminant dans le développement des arômes et la texture des vins, est particulièrement apprécié dans plusieurs terroirs célèbres. Découvrons ensemble ces régions où l?art de l?élevage en fût de chêne est cultivé avec passion.

Bordeaux est sans conteste l’une des régions viticoles les plus renommées pour son utilisation des fûts de chêne. Les grands crus classés, tels que ceux du Médoc et de Saint-Émilion, profitent d’un élevage prolongé en fût qui confère des notes complexes de vanille, de caramel et d’épices. Les chênes utilisés proviennent souvent des forêts de Tronçais et de Limousin, où les grains serrés des fûts permettent une micro-oxygénation subtile, essentielle à l’affinement des tannins.

La Bourgogne est une autre région emblématique, célèbre pour ses vins rouges à base de Pinot Noir et ses blancs à base de Chardonnay. Ici, l’élevage en fût de chêne est souvent plus léger, visant à préserver la pureté du terroir et l’expression du fruit. Les vignerons bourguignons choisissent des fûts de chêne d’origine française, souvent neufs ou légèrement usagés, afin de ne pas dominer le profil aromatique du vin. Les grands crus tels que le Chambertin et le Montrachet sont des exemples parfaits de cette approche délicate.

En Alsace, l?élevage en fût de chêne est également une pratique courante, surtout pour les grands vins blancs comme le Riesling ou le Gewurztraminer. Bien que les fûts soient souvent plus grands et donc moins impactants sur le goût, ils apportent une texture crémeuse et une complexité aromatique. Les producteurs alsaciens jouent sur les nuances boisées pour enrichir leurs vins tout en respectant les caractéristiques du cépage et du terroir.

La vallée du Rhône, quant à elle, offre une diversité de styles de vin qui bénéficient tous de l’élevage en fût de chêne. Les appellations comme Châteauneuf-du-Pape et Côte-Rôtie utilisent des fûts pour ajouter des couches de saveurs, allant de la torréfaction au chocolat noir. Les cépages comme le Syrah et le Grenache s’épanouissent grâce à cette méthode, créant des vins riches et puissants.

Enfin, en Californie, notamment dans la région de Napa Valley, l’élevage en fût de chêne a pris une dimension internationale. Les vignerons californiens exploitent l’influence du chêne pour produire des Cabernet Sauvignon riches et des Chardonnay opulents.

Les défis et considérations liés à l’élevage en fût de chêne pour vins

Les enjeux de l’élevage en fût de chêne pour les vignerons

L’élevage en fût de chêne est une pratique aussi passionnante qu’exigeante, qui demande des connaissances approfondies et une attention particulière. Les vignerons doivent jongler avec plusieurs défis afin de tirer le meilleur parti de ce processus. Parmi ces défis, la gestion de l’oxygénation joue un rôle essentiel. En effet, le fût de chêne permet une micro-oxygénation, qui peut enrichir le vin en complexité, mais un excès d’oxygène peut engendrer des défauts, tels que l’oxydation prématurée. Les vignerons doivent donc surveiller attentivement l’évolution de leurs vins pour s’assurer qu’ils atteignent leur plein potentiel sans compromettre leur qualité.

Un autre aspect à considérer est le choix du bois. Le type de chêne, son origine, le niveau de grillé et l’âge du fût peuvent influencer les arômes et la structure du vin. Par exemple, un chêne neuf apportera des saveurs plus intenses de vanille, de caramel et d’épices, tandis qu’un fût usagé contribuera à une intégration plus subtile des notes boisées. Les vignerons doivent donc sélectionner judicieusement leurs fûts en fonction des caractéristiques qu’ils souhaitent obtenir dans leur vin.

La gestion des coûts est également un défi significatif. L’acquisition de fûts de chêne peut représenter un investissement important, particulièrement pour les petites exploitations. Les fûts de chêne neuf peuvent coûter entre 800 et 1 500 euros chacun, tandis que les fûts usagés peuvent être moins onéreux, mais leur impact sur le vin sera différent. Les vignerons doivent équilibrer leurs budgets tout en maintenant la qualité de leur production.

Un autre défi concerne la durée de l’élevage. Chaque vin a ses propres besoins en matière d’élevage, et il est essentiel de trouver le bon moment pour mettre en bouteille. Un élevage trop court peut donner un vin déséquilibré, tandis qu’un élevage trop long peut conduire à une domination des arômes boisés, masquant les nuances du fruit. Cette prise de décision nécessite une grande expérience et une sensibilité à l’évolution des vins.

Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect sensoriel de l’élevage en fût de chêne. Les vignerons doivent régulièrement déguster leurs vins pour évaluer leur évolution et ajuster leur élaboration en conséquence. Cette pratique demande une formation continue et une passion pour l’oenologie, car chaque fût, chaque récolte et chaque millésime apportent leur lot de surprises et de défis.

L’élevage en fût de chêne est un art qui requiert une attention minutieuse et une expertise certaine. Les vignerons doivent naviguer à travers des défis techniques, financiers et sensoriels, tout en préservant leur vision et leur passion pour le vin.

Les alternatives à l’élevage en fût de chêne : cuves et autres méthodes

Explorer d’autres méthodes d’élevage pour les vins

L’élevage en fût de chêne est une pratique emblématique dans la vinification, mais il existe plusieurs alternatives qui permettent d’obtenir des vins de qualité tout en offrant des profils aromatiques distincts. Ces méthodes peuvent s’avérer intéressantes tant pour les vignerons souhaitant diversifier leurs techniques que pour les amateurs de vin désireux d’explorer de nouvelles expériences gustatives.

Les cuves en inox sont l’une des alternatives les plus répandues. Ce matériau est apprécié pour sa neutralité, permettant aux vins de conserver leur expression fruitée et leur fraîcheur. Contrairement aux fûts de chêne, les cuves en inox n’apportent pas d’influences boisées, ce qui peut être idéal pour des cépages délicats ou des vins blancs. Les températures peuvent être mieux contrôlées pendant la fermentation, ce qui favorise un développement aromatique harmonieux.

Les cuves en béton sont une autre option qui connaît un regain d’intérêt. Elles offrent une certaine isolation thermique, permettant un élevage stable tout en offrant une micro-oxygénation similaire à celle des fûts de chêne. Ce processus contribue à arrondir les tanins et à développer une texture plus soyeuse sans pour autant impartir des arômes boisés. Les vignerons qui choisissent cette méthode recherchent souvent une expression authentique du terroir, en mettant en avant la minéralité et la typicité des cépages.

Pour ceux qui s’intéressent aux innovations, l’élevage en oeufs en béton représente une approche intrigante. Ces cuves ovales, souvent fabriquées en béton non traité, permettent une circulation naturelle des lies, favorisant ainsi une fermentation plus dynamique. Les oeufs créent un mouvement constant du vin qui aide à l’intégration des composés aromatiques et à une meilleure texture en bouche. Ce choix est particulièrement prisé pour les vins blancs et rosés qui bénéficient d’un élevage sur lies pour développer complexité et rondeur.

En plus des cuves et oeufs, certaines techniques modernes incluent l’utilisation de fûts de chêne usagés ou de barriques de dimensions variées. Ces fûts, qui ont déjà été utilisés pour d’autres vins, apportent moins d’arômes boisés, permettant ainsi une approche plus subtile. Cette méthode est souvent choisie par les vignerons qui souhaitent ajouter une légère nuance boisée sans dominer le profil fruité du vin.

Enfin, l’élevage en amphores, une méthode ancestrale, fait son retour dans certaines régions viticoles. Les amphores en terre cuite permettent une excellente micro-oxygénation et favorisent des échanges subtils entre le vin et son contenant. Cette technique offre une expression unique et souvent très authentique, permettant aux terroirs de s’exprimer pleinement.

Choisir une méthode d’élevage alternative à celle du fût de chêne ouvre un monde de possibilités pour les vignerons, tout en offrant aux amateurs de vin une palette de saveurs et d’arômes à découvrir.

Conseils pour choisir un vin élevé en fût de chêne lors de vos dégustations

Comment sélectionner un vin élevé en fût de chêne

Choisir un vin élevé en fût de chêne peut s?avérer être une aventure passionnante, tant la diversité des options disponibles est riche. Que vous soyez novice ou amateur averti, ces conseils vous aideront à naviguer dans le monde des vins affinés en fût de chêne.

Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que l’élevage en fût de chêne influence non seulement le goût, mais aussi l’arôme et la texture du vin. Ce processus apporte des notes de vanille, d’épices ou de pain grillé, qui peuvent enrichir l’expérience de dégustation. Pour débuter votre recherche, intéressez-vous à la région viticole du vin. Les cépages et les terroirs jouent un rôle significatif dans le style final du vin. Par exemple, les vins de Bordeaux sont souvent élevés en fût de chêne, ce qui leur confère une grande complexité.

Ensuite, prenez en compte le cépage lui-même. Certains cépages, comme le Chardonnay ou le Cabernet Sauvignon, se marient particulièrement bien avec le chêne, tandis que d’autres, comme le Sauvignon Blanc, peuvent être mieux appréciés sans cet élevage. En général, les vins blancs tendent à offrir des arômes plus fruités, tandis que les rouges peuvent présenter des tanins plus prononcés et une structure plus complexe.

Un autre aspect à considérer est la durée d’élevage. Les vins élevés en fût de chêne pendant une période prolongée ont souvent des saveurs plus intenses et des arômes plus développés. Renseignez-vous sur la durée d’élevage du vin que vous envisagez d’acheter. Un élevage de 6 à 12 mois est courant pour de nombreux vins, mais certains peuvent être élevés pendant plusieurs années.

Lorsque vous êtes en dégustation, n’hésitez pas à poser des questions au sommelier ou au caviste. Ils peuvent vous fournir des informations précieuses sur la provenance du vin, son élevage et ses caractéristiques. Un bon sommelier saura vous guider vers des choix adaptés à vos goûts particuliers. Pensez aussi à tester plusieurs vins lors d’une même dégustation pour comparer les nuances et apprécier les différences d’élevage en fût de chêne.

Enfin, le prix peut être un indicateur de la qualité, mais il ne doit pas être le seul critère. Des vins élevés en fût de chêne peuvent varier considérablement en prix, allant de 10 ? à plusieurs centaines d’euros. Recherchez des appellations réputées et des producteurs de confiance qui offrent un bon rapport qualité-prix. Parfois, des découvertes inattendues se cachent parmi les options plus abordables.

L’élevage en fût de chêne est une pratique fascinante qui joue un rôle crucial dans l’élaboration de vins d’exception. Tout au long de cet article, nous avons exploré les différentes facettes de cette technique, des types de fûts aux nuances qu’ils apportent aux vins, en passant par l’importance du terroir et du savoir-faire du vigneron. Vous avez découvert comment l’interaction entre le vin et le bois peut sublimer les arômes et la texture, créant ainsi des expériences de dégustation uniques.

Après avoir plongé dans l’univers de l’élevage en fût de chêne, pourquoi ne pas mettre vos nouvelles connaissances en pratique? Lors de votre prochaine dégustation, essayez de reconnaître les subtilités apportées par cette méthode. Que ce soit en visitant des caves, en discutant avec des vignerons passionnés ou en explorant des accords mets et vins, chaque opportunité d’apprentissage vous rapprochera un peu plus de l’essence même du vin.

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